Une croissance touristique en hausse pour la Nouvelle-Calédonie

    Des touristes sur la plage

    La Nouvelle-Calédonie connaît depuis quelques années une activité touristique favorable à son développement grâce à ses atouts indéniables liés à la diversité de ses paysages, son climat favorable, ses nombreux lagons avec la deuxième plus longue barrière de corail du monde et à son fort aspect multiculturel. Auparavant, une importance prioritaire était consacrée à l’exploitation minière. C’est essentiellement depuis les années 1980 que le territoire français connaît un vrai développement touristique grâce à la préservation de ses paysages et à une baisse du prix des billets d’avions. Nous allons voir quelles régions sont les plus impactées et quels sont les pays résident les plus présents.

    Données économiques

    2017 est placée sous l’année des records avec une augmentation de 4,3 % par rapport à l’année précédente et une venue massive d’environ 120 700 touristes. C’est particulièrement depuis 2015 que le nombre ne cesse d’exploser. Le chiffre d’affaires du tourisme tient la deuxième place derrière le secteur minier. Les emplois directs et indirects du secteur en font un acteur majeur de l’industrie économique calédonienne. 5 % de la population active totale permettait au territoire de produire 4 % du PIB total.

    Les régions les plus impactées

    La région la plus visitée reste Nouméa puisqu’elle est la porte d’entrée en Nouvelle-Calédonie avec l’emplacement de l’aéroport International. Vient ensuite l’île des pins qui est l’une des plus belles plages au monde par sa beauté et sa pureté. Enfin, les îles Loyauté font aussi partie des endroits incontournables à ne pas manquer.

    Type de tourisme

    Chaque domaine connaît une croissance importante : 32,2 % d’évolution en 5 ans pour les touristes croisiéristes contre 10,4 % d’évolution pour les touristes en long séjour. Bien que des nouvelles lignes ont été ouvertes pour assurer la venue en masse des touristes, la Nouvelle-Calédonie manque encore de liaisons avec la métropole par les compagnies aériennes internationales. Le tourisme maritime connaît un net développement depuis que la compagnie australienne a décidé de faire de Nouméa son principal port d’escale pour les croisières dans le Pacifique Sud. La haute saison est comprise d’octobre à février avec plus de dix paquebots par mois. Ces voyages de courtes durées limitent la rentrée d’argent pour l’industrie hôtelière mais favorise le commerce de souvenir, d’artisanat et des monuments culturels.

    Durée de séjour

    La majorité de ces touristes viennent pour des vacances en famille ou pour un voyage d’affaire. La durée du séjour est d’environ de vingt jours. Les Métropolitains, étant ceux qui restent le plus longtemps, sont les touristes qui dépensent le plus pour la durée totale de leur séjour. Viennent après les Japonais, sur une durée plus courte, mais qui sont particulièrement regardant en matière de qualité du service. Ils vont donc apporter un soin tout particulier à l’hébergement. Venant dans l’optique d’un voyage inoubliable, ils sont ceux qui dépensent le plus dans les souvenirs. Il manque cependant des infrastructures de luxe ou à fortes valeurs ajoutées afin de favoriser le tourisme d’affaire et permettre ainsi à l’économie touristique du pays d’évoluer.

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