Les habitants de la Nouvelle-Calédonie

    Portrait d'une femme mélanésiennePour des raisons parfois politiques, souvent économiques, cet archipel du Pacifique a toujours été une terre d’accueil. Mélanésiens, Européens, Wallisiens et Futuniens, Tahitiens, Vietnamiens, Indonésiens, Japonais, mais aussi Pieds noirs, Antillais… des hommes et des femmes des cinq continents ont émigré vers la Nouvelle-Calédonie, devenue aujourd’hui un creuset de la diversité et du métissage. On y parle plus de 28 langues !

    Grand Nouméa

    Portrait d'une danseuse tahitienneLa Nouvelle-Calédonie est une société pluriethnique riche de sa jeunesse, puisque la moitié de la population a moins de 30 ans.

    Découvrir la Nouvelle-Calédonie, c’est donc s’immerger au cœur d’une société dynamique où la différence est une expérience du quotidien. Deux habitants sur cinq sont aujourd’hui issus de la communauté mélanésienne, le peuple premier.

    Un peu plus de 245 000 personnes cohabitent sur l’ensemble du territoire, soit une densité de population d’à peine 13 habitants/km2, ce qui est exceptionnellement faible dans l’ensemble français et dans le monde moderne. Les deux-tiers des habitants vivent dans l’agglomération du Grand Nouméa, qui draine l’essentiel de l’activité économique. Il suffit donc de quitter l’agitation de la capitale pour jouir de la quiétude des grands espaces et de l’authenticité des gens qui y vivent.

    La Brousse

    Portrait d'un broussardLes stockmen de la côte ouest, dans la région de Bourail, sont en quelque sorte les derniers cow-boys à la française, des artisans d’un élevage extensif en pleine harmonie avec l’environnement. La mine est le centre névralgique de plusieurs villages au nord, comme sur la côte est.

    Mais « la Brousse » – c’est ainsi que les Calédoniens nomment tout ce qui n’est pas le Grand Nouméa – c’est surtout 341 tribus qui perpétuent un peu partout sur le territoire un mode de vie ancestral, fondé sur des valeurs de solidarité et de respect de la nature.

    L’agriculture et la pêche vivrière demeurent des ressources importantes de ces populations, qui seront ravies de vous faire partager leur savoir-faire sur les îles Loyauté, à Hienghène, Yaté…

    L’accueil en tribu est conseillé aux visiteurs en quête d’aventure humaine. Vous découvrirez alors que dans leur diversité, ces populations rurales partagent pudeur et simplicité.